de 1971 à 1974 j'ai bossé dans la boite des sangliers.
Si vous vous intéressez un peux au foot vous avez certainement entendu parler des footballeurs ouvriers de Sedan.
Lorsque j’étais au service entretien, Sedan était en D2, une grande partie de l'effectif y travaillait. Enfin ils commençaient à 7h , de 9 à 12 entrainement. Ils revenaient de 13h30 à 15 et retournaient au stades.
Il y avait avec moi un ami qui lui s'entrainait avec eux mais jouait en réserve, qui correspond aujourd'hui au National.
Le plus marrant était lorsque un cadre de l’usine passait dans les ateliers avec les enveloppes jaunes pour leur donner les primes de match , un autre monde.
Le cadre en question:
http://www.footballstats.fr/fiche-LEBERT%20Yannick.htmlil y avait aussi
https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Br%C3%A9nyUn peu d'histoire
Les Frères Laurant prennent en main les destinées du club pour un bail de 28 ans. Lucien Laurant (l’aîné) devient président du club alors que son frère Maurice Laurant (le cadet) est le directeur des Draperies sedanaises. Maurice Laurant s'occupe du recrutement. Trubert reste salarié au club en tant que trésorier. Ils ont la bonne idée de proposer à la fois un emploi dans les Draperies sedanaises et un contrat de joueur pour l'UAST. C'est le début de l'époque des «footballeurs ouvriers». En 1947, ils nomment pour la 1re fois de l'histoire du club un entraîneur, M. Weinstock, originaire d'Alsace. En 1948, ils recrutent le capitaine et futur entraîneur de l'équipe, Louis Dugauguez, transfuge du Racing Club de Lens où il jouait avant-centre avant la guerre. Il occupe au sein des Draperies sedanaises le rôle de directeur commercial. C'est le bâtisseur du succès sportif des « Sangliers ». Il inculque « la haine de la défaite » à ses joueurs. Il innove en imposant un entraînement physique en début de saison. Les journées commencent également par des footings de 10 km à 6 heures du matin, puis les joueurs prennent le chemin de l'usine. À la fin de la journée de travail, les joueurs vont à l’entraînement